Je suis en pleins dans son écriture et je termine le plus rapidement possible.
Pour le pouvoir je rajouterai ça quand j'aurai terminé l'histoire ^^
Edit : voilà l'histoire, sinon le post est trop long, Gomen ne
- Votre histoire -
Le ciel nuageux déversait sur la terre un flot de petites étoiles blanches.
La douceur de la nuit étonnait le jeune homme qui marchait dans l’ombre du ciel sombre.
La fumée de sa cigarette semblait s’évaporer avant même qu’il ne l’avale.
On venait de l’appeler. On avait conduit sa femme à l’hôpital.
Au loin, il pouvait entendre le bruit d’un violon qui couinait quelques notes basses.
Cette nuit le faisait se sentir mélancolique. Il repéra un banc dans le petit par cet décida de s’y asseoir pour regarder la lune pleine essayer de percer tant bien que mal.
Il ne savait pas pourquoi mais il avait un mauvais pressentiment, comme si l’enfant qui allait naître cette nuit n’allait pas pouvoir combler ces attentes. Peu lui importait que sa douce donne naissance à une fille ou à un garçon, mais il espérait sincèrement que l’enfant serait intelligent. Enfin plus que lui.
Pour qu’il ne puisse pas faire les même erreurs.
L’homme ferma les yeux et sans s’en rendre compte, s’endormit sur le banc parmi la ronde qu’offrait la neige tombante.
Au même instant, dans le meilleur hôpital de Londres, une femme venait de faire son entrée aux urgences.
Son ventre lui faisait terriblement mal et l’enfant semblait impatient de sortir découvrir le monde.
« Ne vous inquiétez pas madame, poussez ! Poussez de toutes vos forces ! »
Elle n’eut pas la force de répondre que c’est déjà ce qu’elle était en train de faire. Elle avait déjà eut du mal à porter son ventre et pour un premier accouchement, elle trouvait la chose bien assez difficile.
Victoria avait vingt-deux ans le jour de la naissance d’Oliver. Elle aurait voulu que son mari, plus vieux qu’elle de neuf ans plus vieux qu’elle, soit là pour voir l’enfant naître, pour la supporter dans cette dure épreuve. Mais malgré ses vacances, il avait été dépêché d’urgence pour une affaire criminel de la plus haute importance.
C’était ça que d’être le meilleur commissaire du nord de l’Angleterre ! Toujours à courir par tous les temps et sur tous les chemins…
Elle l’avait laissé partir le cœur lourd mais le sourire aux lèvres et le regrettait à présent du plus profond de son âme : il ne pourrait pas voir son enfant avant ses premières semaines.
« Voilà un magnifique petit garçon ! Et qu’il est calme dites-moi ! »
Victoria se demandait si l’infirmière essayait de la faire sourire. Si c’était le cas, c’était raté car elle était bien trop faible après tant d’effort pour réussir à esquisser un sourire.
On lui mit l’enfant dans les bras, un magnifique bébé de plus de quatre kilos et dont les magnifiques yeux bleus la dévisageaient déjà. Ses petites mains s’agitaient convulsivement dans l’air et il babillait.
Il ne pleurait pas comme la plupart des nouveaux nés, il semblait déjà acclimater à ce nouvel environnement si sauvage…
°~°~°~°
« Monsieur Stood, je vous prierai de bien vouloir écouter mes cours au lieu de regarder par la fenêtre ! Puisque c’est ainsi, vous aller changer de place avec Miss Breakford ! »
L’enfant regarda son maître d’école d’un regard neutre, ses grands yeux bleus n’exprimant rien d’autre qu’un profond mépris puis il prit ses affaires sans un mot et changea de place avec sa camarade. Il se retrouvait donc au dernier rang, près du mûr. Soit, dans ce cas, il regarderait le mûr.
A à peine sept ans, le petit garçon était déjà un « enfant à problème » ses bulletins scolaires étaient parsemés d’avis négatifs malgré ses notes légèrement au-dessus de la moyenne de classe qui s’élevait tout de même à quatorze à cette époque là.
C’était la quatrième école dans laquelle on le plaçait, et la dernière assez proche de la maison familiale pour que ses parents n’aient pas de problème pour assurer son transport journalier.
Pourtant, quoi qu’il fasse –autant dire qu’il ne faisait rien puisqu’il était de nature paresseux- Oliver avait le don de rendre ses professeurs hystériques. Qu’y pouvait-il si son reflet dans la vitre de la fenêtre le fascinait ?
A cette époque là, il n’avait pas encore découvert ses dons mais il était déjà bourré de manies insidieuses et de vilains défauts.
Remarquant que l’enfant fixait à présent le mûr, le maître, s’énerva de nouveau. Mais Oliver ne broncha pas. De toute manière, ça avait toujours été comme ça…
Lorsqu’il rentra à la demeure familiale, sa mère lisait le journal, assise tranquillement dans un fauteuil de la salle à manger. A son entrée elle lui sourit et l’invita à s’asseoir à ses côtés pour qu’il lui raconte sa journée.
Et comme d’habitude il lui fit un rapport complet sans rien omettre et sans l’ombre d’un sentiment. Il était toujours comme ça avec sa mère, franc et taciturne. D’ailleurs, avec son père ça n’était pas si différent…
Et comme toujours, sa mère soupira en lui caressant les cheveux et en lui offrant un sourire rassurant. Alors le petit garçon se sentait bien et se laissait aller pour un câlin ou une berceuse.
°~°~°~°
« Pourquoi est-ce que j’aime autant mon reflet ? » pensa-t-il en s’observant dans le miroir principal de la salle de bain.
Par un magnifique dimanche de printemps, l’année de son onzième anniversaire, Oliver se dévisageait. Il ne se trouvait ni beau ni laid mais il se fascinait pour cette ombre si semblable et pourtant inversée.
Sans savoir pourquoi, il posa sa main sur le miroir et son double inversé fit de même. Logique.
Mais ce qui ne fut pas logique c’est que lorsqu’il soupira en clignant des yeux, il les rouvrit sur un monde gris et froid, une salle de bain totalement inversée et le miroir derrière lui.
Toute personne normale aurait certainement eut peur mais Oliver, bien au contraire sentiment une certaine attirance, une certaine curiosité pour cette étrange chose qui venait de se produire : il était passé de l’autre côté du miroir et personne ne pouvait plus l’atteindre ici.
Mais voilà, comment avait-il fait ? Oliver se remémora ses gestes puis les refit et il se retrouva dans sa salle de bain, la vraie, alors que sa mère entrait.
« Que se passe-t-il mon ange ? Tu ne te sens pas bien ?
- Maman, est-ce que c’est normal de passer de l’autre côté d’un miroir ?
- De l’autre côté… Du miroir ? Si je comprend ce que tu veux dire, non, ce n’est pas logique… Pourquoi ? »
Sa mère avait esquissé un sourire gêné et elle observait son enfant. Que voulait-il donc dire par là ? Qu’il avait traversé le miroir ? Qu’il possédait un don surnaturel ? Est-ce ça qui le faisait agir si différemment des autres ?
Elle croisa son regard couleur océan et il lui demanda, certain qu’elle avait compris.
« Tu ne lui diras pas, hein, à Père, ce que je viens de t’annoncer ? S’il te plait, garde le pour toi… Tu sais comment il est quand on parle d’étrangeté et de surnaturel… »
La jeune femme acquiesça, peu convaincu. Elle posa ce qu’elle avait dans les mains puis elle quitta la pièce pour laisser son fils tranquille.
Finalement, ce qu’Hector avait tant redouté avait finit par arriver : son fils était doté d’un don surnaturel et ils ne pourraient rien y faire…
« Je ne peux pas lui cacher ça » pensa-t-elle tout en connaissant d’avance les conséquences de ses actes.
Quelques heures plus tard le téléphone résonna dans la pièce et la jeune femme décrocha. Oliver qui lisait tranquillement à côté d’elle leva la tête pour la regarder et il fut frapper par son expression : on aurait dit que toute la misère du monde venait de lui tomber sur la tête. Une cascade de larme avait pris possession de chacune de ses joues et elle avait la bouche légèrement entrouvertes.
Le jeune garçon n’avait jamais vu sa mère dans un tel état. De l’autre côté la voix masculine ne cessait de répéter « allo ? Allo ? Mme Stood ? » et comme elle ne réagissait pas, il finit par récupérer le combiner et par le porter à son oreille.
« Oliver Stood à l’appareil. Mère est dans l’incapacité de vous répondre. Puis-je savoir ce que…
- Je devais simplement vous annoncer la mort de monsieur Stood, votre père je présume.
- …
- Je suis désolé de vous l’apprendre d’une telle manière, je… »
Oliver n’entendit jamais la fin de cette conversation. Il raccrocha et prit sa mère dans ses bras. Il était tout aussi abattu qu’elle mais il ne pleurait pas. Il était impossible de le faire pleurer devant quelqu’un ou en publique, même sa mère.
« Ne t’inquiète pas maman, je suis toujours là, moi. »
°~°~°~°
Les couverts s’entrechoquèrent dans son assiette alors qu’il relevait les yeux vers a mère.
« Tu comprends ce que je veux dire, tu es assez grand à présent pour intégrer cet institut et apprendre à maitriser ton don ne peut te faire que le plus grand bien.
- Mais maman, je n’ai pas besoin d’aller là-bas, je sais parfaitement le contrôler ! Et puis qui va te tenir compagnie si je pars aux USA ?
- Ne t’inquiète pas pour moi. Occupe-toi un peu de toi maintenant. »
Victoria soupira, un léger sourire réconfortant étirait ses lèvres alors que son fils la dévisageait avec une certaine haine au fond des yeux. Il avait grandit et murit et pourtant il était toujours le même, fidèle à lui-même il ne voulait pas y aller, plus pour ne pas la laisser seule que pour éviter d’en apprendre plus sur son don…
« Et puis tu n’as pas le choix, tu es déjà inscrit et ils t’ont déjà réservé une place. »
Impossible d’y échapper. Quand sa mère prenait une décision, Oliver ne pouvait lui dire non. Ainsi il allait partir en Amérique, dans un institut pour les enfants « comme lui » doté de dons surnaturels… Et il ne partait pas plus tard qu’à la fin de la semaine… Bien, dans ce cas, il n’avait vraiment pas le choix et il allait faire plaisir à sa mère. Parce qu’elle n’avait plus que lui…
Mais il ne lui pardonnerait pas. Jamais il ne digèrerait le fait qu’elle l’éloignait ainsi d’elle…